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2° année secondaire (fle)

Protection naturelle des plantes cultivées

Activité de lecture

Objectif : étudier un texte et identifier le type de discours auquel il appartient.

Texte support :

Une protection naturelle des plantes cultivées,

la lutte biologique.

     Les plantes cultivées ont de nombreux ennemis qui, chaque année, causent d’importants dégâts. Il s’agit essentiellement d’insectes, de petites araignées, de vers, de micro-organismes et de champignons microscopiques. Ces ravageurs des cultures se multiplient rapidement et massivement obligeant l’agriculteur à intervenir très souvent pour éviter leur prolifération et leur limiter les ravages. Le moyen le plus employé est la lutte chimique (insecticides et fongicides), mais elle présente de nombreux inconvénients. C’est pourquoi de nombreuses recherches sont conduites pour mettre au point une autre stratégie de lutte.

     Cette stratégie consiste à utiliser des « ennemis » naturels des ravageurs des cultures. Parmi de nombreux auxiliaires, on cite les insectes prédateurs qui mangent directement les ravageurs; l’exemple le plus connu et le plus spectaculaire est celui de la coccinelle qui est utilisé contre les pucerons.

     La femelle coccinelle pond des œufs sur les feuilles infestées de jeunes pucerons. Six jours après la ponte, chaque œuf donne naissance à une larve très vorace qui s’attaquent aux pucerons; elle mange une centaine d’individus par jour. Les coccinelles sont donc utilisées par l’homme pour lutter contre les pucerons.

     L’emploi d’êtres vivants pour détruire des ravageurs des cultures porte le nom de lutte biologique.

Manuel de Biologie / Bordas / Collection Tavernier / 5ème . (page 24)

Observer :

F Quel commentaire peut-on faire à propos du titre?

Ä La nature peut constituer une arme efficace pour lutter contre ses propres ennemis.

F À qui est destiné le texte?

Ä Aux élèves d’écoles.

F Quel en est le thème?

Ä La lutte biologique.

F De combien de paragraphes se compose le texte?

Ä De quatre paragraphes.

F Que représentent-ils les uns par rapport aux autres?

Ä Un ensemble qui constitue un texte.

F Quelle est la source de ce texte?

Ä Manuel de biologie.

Analyser :

F Qu’est-ce qui menace les plantes? Sous quel nom peut-on les regroupés?

Ä Insectes, araignées, vers, micro-organismes, champignons microscopiques.

Ä On peut les regrouper sous le nom de « ravageurs »

F Quel est leur particularité?

Ä Ils causent des dégâts aux cultures.

F Quel est la méthode la plus utilisée pour lutter contre eux?

Ä La lutte chimique.

F Est-elle satisfaisante et surtout efficace? Pourquoi?

Ä Elle ne l’est pas, elle présente des inconvénients : les insecticides et les fongicides eux aussi provoquent des dégâts aux cultures et ils sont coûteux.

F Quelle stratégie est alors mise au point?

Ä La stratégie mise au point est celle de l’utilisation de ce qu’on appelle « les ennemis naturels des ravageurs des cultures ».

F Pour mieux expliquer cette nouvelle façon d’agir qu’utilisent les auteurs du texte? Quel est leur but?

Ä Ils utilisent un exemple.

Ä Leur but est de démontrer l’efficacité de la lutte biologique. Alors, ils passe du cas particulier (qui est l’exemple donné) au cas général.

F Quel exemple nous est-il fourni dans le texte?

Ä Celui des coccinelles.

F Quel rôle le dernier paragraphe joue-t-il?

Ä Établir une règle générale.

Remarque : Dans un raisonnement par induction, on part dune observation particulière  (l’exemple de la coccinelle) pour aboutir à une conclusion de portée générale (la lutte biologique).

 Schéma récapitulatif :

 

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